Dans un monde utopique, chaque élève aurait son iPod touch bourré d’applications pédagogiques que le jeune pourrait utiliser à sa guise.
Parmi ces applications, on trouverait Antidote Mobile. Ainsi, plus de dictionnaires à couverture refaite en rouge (ou en bleu) et aux phrases du genre «Un dictionnaire c’est trop lourd pis chercher c’est long!»
Quelques glissements de doigts suffisent à afficher définitions, locutions, synonymes, cooccurrences, analogies, citations, anagrammes et bien d’autres.
D’autres amènent orthographe, lexique, grammaire, syntaxe, ponctuation, style, rédaction, typographie, rectifications et quelques points de langue.
Oui c’est dispendieux, oui c’est distrayant, oui ça amène une multitude d’autres choses plus ou moins pédagogiques, mais les élèves consulteraient le dictionnaire plus souvent.
Oui Antidote n’est pas le Robert, oui le iPod fonctionne avec une pile, oui les lecteurs MP3 ne sont pas admis en classe, mais un jour, nous serons inévitablement rendus à ce point.
Je pense réellement que dans quelques années, ce sera ainsi. Si ce ne l’est pas, je crois qu’il faudra se poser des questions côté intégration des technologies dans nos écoles.
Pendant que nous rêvons, d’autres pays beaucoup moins développés que le Québec équipent leurs élèves de portables à 200$ connectés à Internet. Entre eux et nous, qui a le plus de chances de dominer l’économie du savoir vous pensez?